Après la victoire éclatante du Paris Saint-Germain face au Bayern Munich (2-0) en quarts de finale de la Coupe du Monde des Clubs 2025, le capitaine Marquinhos a tenu à saluer non seulement la solidarité de ses coéquipiers, mais aussi l’ingéniosité tactique de l’entraîneur Luis Enrique. Ce match restera sans doute dans les mémoires comme l’un des plus héroïques de l’histoire récente du PSG. Réduits à neuf après les expulsions successives de William Pacho et Lucas Hernandez, les Parisiens ont non seulement résisté à la pression allemande, mais ont également réussi à marquer un deuxième but spectaculaire, symbole d’une équipe unie, disciplinée et résiliente.
Marquinhos, pilier de la défense parisienne, n’a pas caché son admiration pour la réaction collective : « Les cartons rouges sont toujours des petites erreurs qu’il faut corriger. Ces petits détails font la différence. Avoir un joueur de plus ou de moins, ça change tout. J’ai regardé mes coéquipiers après les expulsions et j’ai entendu tout le monde dire qu’on défendrait jusqu’au bout », a-t-il déclaré avec émotion après le match. Ce but inscrit en infériorité numérique restera une leçon de courage et de cohésion, témoignant de la transformation du PSG sous la houlette de Luis Enrique.
Le scénario du match a tout d’un film d’action : mené par un Bayern Munich dominateur, le PSG a dû composer avec deux expulsions dès la seconde période. Pourtant, loin de céder à la panique, les joueurs parisiens ont fait preuve d’un sang-froid remarquable. Dès la sortie de Lucas Hernandez, Luis Enrique a immédiatement réorganisé son équipe. En repositionnant Danilo Pereira en défense centrale et en demandant à Vitinha et Ugarte de resserrer le bloc au milieu, le coach espagnol a su maintenir l’équilibre d’un collectif pourtant affaibli numériquement.
Cette réorganisation a porté ses fruits : non seulement le PSG a tenu défensivement face à une avalanche d’attaques bavaroises, mais il a réussi à exploiter une contre-attaque magistrale, conclue par un but d’une précision chirurgicale. Marquinhos a tenu à souligner le rôle décisif de son entraîneur : « Luis Enrique a été incroyable. Il nous a parlé avec calme, il nous a demandé de rester concentrés et de ne pas paniquer. Il a su nous motiver au bon moment. On a suivi ses instructions à la lettre, et ça a fait toute la différence. »

L’action du deuxième but symbolise parfaitement cette mentalité collective : récupération haute de Vitinha, relais rapide vers Ousmane Dembélé, et finition de Kylian Mbappé après une course de 40 mètres. Un but collectif, réfléchi, à l’image du travail tactique entrepris par le staff parisien depuis plusieurs mois.
Cette victoire confirme que le PSG, souvent critiqué par le passé pour son manque de caractère, est désormais capable de souffrir et de gagner dans la difficulté, une qualité indispensable pour conquérir des titres internationaux.Depuis son arrivée à la tête du club parisien, Luis Enrique a profondément transformé l’état d’esprit de l’équipe. Fini le temps des individualités brillantes mais désunies : le technicien espagnol a instauré une culture du collectif et du sacrifice. Son influence se ressent jusque dans les moments les plus critiques, comme ce quart de finale face au Bayern. À neuf contre onze, beaucoup d’équipes auraient craqué. Mais Luis Enrique, fidèle à sa philosophie, a privilégié la cohésion à la précipitation.
Au-delà du résultat, ce match contre le Bayern pourrait marquer un tournant dans la saison du PSG. Il incarne la résilience d’un groupe uni, capable de transformer la frustration en énergie positive. Le club parisien, souvent critiqué pour son incapacité à gérer la pression dans les grands rendez-vous, a démontré qu’il avait franchi un cap mental. Les joueurs ont refusé de subir, préférant se battre jusqu’à la dernière minute. Les images de Marquinhos, bras levés vers le ciel après le coup de sifflet final, résument l’esprit de ce nouveau PSG : discipline, courage, foi et unité.
Avec cette qualification pour les demi-finales de la Coupe du Monde des Clubs, le club de la capitale continue d’écrire son histoire. Et ce succès, obtenu à neuf contre onze face à l’un des plus grands clubs d’Europe, restera sans doute comme l’un des exploits les plus marquants de l’ère Luis Enrique.Marquinhos l’a rappelé : « Les cartons rouges sont des erreurs qu’il faut corriger. » Le capitaine parisien sait que cette victoire héroïque ne doit pas masquer les failles qui ont conduit à ces expulsions. Le PSG devra apprendre à mieux gérer les moments de tension pour éviter de se retrouver à nouveau dans une telle situation.